Les différentes étapes de cette opération sont reprises dans le tableau suivant
Tableau récapitulatif des étapes de l'opération [pdf]
La surveillance initiale consiste à effectuer 6 prélèvements et analyses sur les points de rejets de l’établissement indiqués dans l’arrêté préfectoral complémentaire. Ces analyses visent à identifier la ou les substances représentatives du secteur d’activité de l’établissement, également mentionnées dans l’APC.
Les prélèvements doivent être réalisés sur 24h, avec un pas de temps entre deux mesures de un mois. Ces dispositions peuvent être adaptées à l’activité pratiquée par l’établissement, de façon à ce que les mesures soient représentatives de cette activité.
Les laboratoires effectuant cette campagne de mesures doivent respecter l’annexe 5 de la Circulaire du 05-01-2009, et notamment être accrédités pour l’ensemble des substances à rechercher.
La liste des laboratoires est disponible sur le site de l’INERIS : Recherche laboratoires.
L’exploitant peut effectuer lui même ses prélèvements, sous certaines conditions
Dans le cas ou certaines substances sont déjà suivies en auto-surveillance, les résultats peuvent être utilisés si :
Au terme des 6 analyses, un rapport d’analyse complet doit être rédigé et transmis par l’exploitant au Service d’Inspection des IC.
Le rapport contient
Pour les industriels appliquant les conditions de la note du 27/04/2011, plusieurs éléments doivent être ajoutés au rapport de synthèse
Environnement Industrie a rédigé un modèle de rapport de synthèse, orienté selon les critères réglementaires de la note, disponible en cliquant ici.
Ce rapport doit être transmis dans un délai de 12 mois après notification de l’APC.
A l’issue de la phase de surveillance initiale, les substances pour lesquelles les mesures ont démontré une émission réelle et impactante pour le milieu devront continuer à être surveillées.
Pour ces substances, une surveillance trimestrielle sera imposée, pendant une durée minimale de 2 ans et demie, soit 10 mesures.
Ces analyses doivent respecter également l’annexe 5 de la circulaire du 05-01-2009.
Au terme de cette période, l’exploitant pourra demander l’actualisation de la surveillance au vu de l’évolution du flux de rejet des substances suivies.
Dans un délai de 36 mois après le début de cette phase de surveillance initiale, l'exploitant devra transmettre au Service d'Inspection un rapport de la surveillance, construit sur le même modèle que le rapport de la phase de surveillance initiale décrit plus haut.
Parallèlement à la surveillance pérenne, pour certaines substances surveillées, des études technico-économiques sont à réaliser. Ces substances sont
Ces études sont rédigées selon les règles suivantes
Dans le cas ou certaines substances sont déjà suivies en auto-surveillance, et ou les conditions sont réunies pour que les résultats soient utilisés (voir la phase de surveillance initiale), les études technico-économiques sur ces substances doivent être transmises sous 6 mois à compter du démarrage de la phase de surveillance pérenne.
La saisie des résultats d’analyse doit se faire sur un outil spécifique :
- résultats de surveillance initiale : Portail INERIS (fermé en juillet 2016)
- GIDAF (Gestion Informatisée des Données d’Autosurveillance Fréquente).
Afin de pouvoir paramétrer son système informatique, le laboratoire doit suivre les spécifications EDILABO dictées dans les documents suivants
GIDAF : Spécifications EDILABO-GIDAF
GIDAF a pour vocation de devenir l’outil de référence pour la saisie des données de l’autosurveillance. De plus, il permettra à terme la saisie des données relatives au calcul de la redevance de l’Agence de l’Eau, de façon, à partir d’une déclaration unique, de permettre la gestion des données de l’autosurveillance, et du calcul des redevances.